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dimanche 13 septembre 2015

11 Septembre 2015


Il nous aura quand même fallu deux jours entiers pour être installés. Je vous écrit du lit de Preslava, après une bonne douche et une margharita. (La pizza, pas le cocktail. On commence doucement.) Time for a flash back.


4h21, vendredi matin, le réveil sonne. Frais et dispo comme on peut l'être avec une heure de sommeil, approximativement, je réveille tout le monde. Je vais pas vous faire une description point par point, c'était déjà assez pénible à vivre, j'étais tellement fatiguée que j'avais envie de vomir. Mathilde et Bastien nous rejoignent, et on part pour l'aéroport. Résumé non-exhaustif :
"Au revoir, bisous, câlins, on se revoit bientôt, amusez vous bien mais pas trop, câlins, je vais y aller, j'espère que je vais vous manquer hein, câlin, allez cette fois j'y vais, encore un câlin, vous viendrez me voir hein, bisou, on s'écrit, je veux des nouvelles, bon cette fois c'est sûr j'y vais, je vous aime, bisou de loin !"

Je récupère Preslava, en larmes, dans les bras de son copain. Une vraie fontaine, j'ai presque peur qu'elle se dissolve. On laisse nos bagages sur le tapis roulant, et elle se remet à pleurer. Pareil quand elle n'arrive pas à scanner son billet. Et quand on est dans la queue. Je crois que les adieux ont été difficiles. Ça et le manque de sommeil, qu'elle aura le temps de rattraper pendant nos inombrrrables heures de voyage. (J'ai ainsi pu découvrir de nouvelles positions de sommeil plutôt exotiques). On commence par une heure et demi d'avion, Marseille MP2 - Londres Stansted. Arrivée avec une vingtaine de minutes d'avances à l'aéroport, vers 8 heures, heure locale. On prend notre temps, le bus  pour Victoria Station n'est qu'à 9h. Mmmh, première erreur, on arrive devant l'arrêt à 9:07. Bon ben on prendra le suivant, à 9:20 et ça devrait aller. Sauf que, hahaha, la file d'attente est immense. Résultat, le suivant est plein, on se retrouve à partir à 9:40, arrivée prévue à l'heure exact de départ de notre deuxième bus pour Sheffield, soit 11:30. L'angoisse. Mais le pire reste à venir .. (Tu le sens le suspense ?)

Un peu de monde sur la route, on arrive à midi et demi. Bon, aucune chance de choper le bus. On va jusque au comptoir des informations, pour demander le prochain bus. Le mec nous envoie à un autre information desk de l'autre côté de la rue. Celui là nous dit que le prochain bus est à 13:30, et qu'on doit aller de l'autre côté de la gare routière pour acheter les billets. Je me sens obligée de préciser que depuis le début, on se trimbalait chacune deux grosses valises (entre 15 et 25 kilos chacunes) plus nos bagages à main. Multiplié par trois, on devait dépasser les 150 kilos. Donc on traverse la gare pour racheter des billets pour le bus de 15h, le prochain étant complet, 35€ chacune, et on cherche un hôtel pour le soir. Et oui, on devait aller chercher les clés dans l'après midi, mais en arrivant à 20h, not possible. Premier jour et un trou énorme dans le budget, PARFAIT.

On arrive à Sheffield, et on nous conseille de demander un taxi pour aller jusqu'à l'hôtel. Notre chauffeur arrive, jette un coup d’œil à la montagne d'affaire à côté de nous, et je sens mon enthousiasme fondre comme neige au soleil. Grosse grosse dénégation de la part du taxi, va falloir en prendre deux, ça ne rentrera jamais dans sa voiture. Deux aller-retour plus tard, on arrive à l'hôtel, où l'on s'affale comme des phoques. (Je parle surtout pour moi). On mange vite fait dans un snack et good evening ladies, je m'endors pour 10 heures.

Avec, dans l'ordre : notre tas de valises que l'on a dû traîner avec nous contre vents et marées ; Farra qui fait une petite sieste dans le bus, elle est excusée, 4h30 quand même ; une photo moche de notre hôtel, god bless them je leur ai volé une serviette toute douce et épaisse.


2 commentaires:

Duck a dit…

Toujours un régal à te lire :)

Justine a dit…

N'arrête pas d'écrire mon Chat.