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vendredi 21 août 2015

La Pâtisserie des Rêves



Quand j'ai dit à ma mère que je passais quatre jours à Paris, elle m'a absolument conseillé la Pâtisserie des rêves, celle de Philippe Conticcini, grand pâtissier très très connu, à ne pas manquer. Alors j'y suis allée. 


Déjà j'ai galéré. La rue de Rivoli est très longue, il nous a fallu bien un quart d'heure et deux entrées de station de métro dépassées pour arriver au numéro 52. Et là, surprise, un grand magasin du type Galeries Lafayette. Alors on cherche on cherche, que des vêtements au rez-de-chaussée, on monte au cinquième, étage de la restauration. On cherche on cherche, un Starbucks oui, une resto japonais oui, une cafétéria oui mais pas de pâtisserie à l'horizon. Rire nerveux et portable à la main, je vais sur le site de la pâtisserie, qui nous envoie au troisième étage. On redescend donc, on cherche on cherche et, Ô miracle elle est , tout comme me l'avait décrite ma mère avec ses tons roses et bois, et ses pâtisseries sous cloches. Enfin, ses pâtisseries, il reste une tartelette framboise, deux cookies, un cannelé et un croissant. Il est 17 heures, je me dis que c'est bon signe, que ça doit être bon, mais je regrette déjà la tarte à la rhubarbe, le saint honoré, et la tarte citron meringué que j'avais présélectionnés en lisant la carte.




Notre tour arrive, je prends le cookie et mon copain, la tartelette. On nous indique une table en banquette près de la fenêtre, la vue sur les toits de Paris et la place en bas, très joli. On commande un jus de mûres sauvage, pour deux. À 7€ les 10cL, on va partager hein! Les verres sont designs et les serviettes en tissus, la grande classe. Ouais il m'en faut peuOn goûte, et là, woaw. Pour la tartelette, la pâte est parfaitement cuite, il y a ce que je pense être une couche de confiture de rhubarbe au fond, avec une autre couche d'une sorte de crème de vanille à tomber. Sérieux c'est un délice, parfumée, juste ce qu'il faut de sucre et d'onctuosité. Là dessus, de grosse framboises de compet', de la poudre de pistache et du sucre glace, et enfin cerise sur le gâteau, enfin framboise sur la tartelette, une grosse framboise fourrée à la gelée de framboise. Une ode à la tarte au fruit, elle devrait entrer au panthéon des pâtisseries celle là. Le cookie, beaucoup moins de petites délicatesses, certes, mais un cookie parfait. Souple mais pas trop, chocolat noir parfumé et je ne sais pas ce qu'il y avait dans cette pâte, mais on aurait dit une farine particulière, de châtaigne peut être, teeellement bon ce cookie.

J'en suis toute retournée rien que d'y penser. Alors oui c'était cher, oui le choix était incroyablement réduit ce jour là, oui on a bataillé pour le trouver ce petit corner shop, mais ça valait 30 fois le coup.

                   http://lapatisseriedesreves.com/                   

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